Image d'illustration de Environnement

Un cadre de vie protégée

La diversité patrimoniale confère à la ville son image de ville fleurie et lui a valu l'obtention de la troisième fleur au concours régional des villes et villages fleuris, ainsi que le "Trophée Fleur verte".

  • Le Parc Paul Loridant sur 15 ha (lac 27 000m2), composé de circuits sportifs, de plusieurs plaines de jeux, d'un plan d'eau et d'une grande aire de jeux,
  • le Parc Urbain, liaison entre le centre et le sud de la ville avec son Aire de grands jeux à destinations des enfants,
  • de nombreux espaces verts résidentiels, des aménagements paysagers publics, aires de jeux.
  • les serres municipales,
  • les nouveaux projets : Potagers en bas d'immeubles, Forêt Gourmande...

Le service des Espaces verts et les autres services municipaux mettent en place des actions pour améliorer la qualité de vie des Ulissiennes et des Ulissiens. Ils agissent quotidiennement pour maintenir la biodiversité et la protection de l'environnement.

La gestion des espaces verts 

Dans le cadre de la gestion différenciée des espaces verts, qui consiste à réduire l’utilisation de produits phytosanitaires (pesticides, produits chimiques) la ville a choisi de ne pas traiter systématiquement certaines zones en laissant pousser la végétation spontanément. Celle-ci est souvent injustement qualifiée de « mauvaises herbes ». Il n’existe pas de mauvaises herbes, mais de la végétation dite « spontanée », ou « non désirable ».

Pour information, un gramme de pesticide déversé au bord d’un ruisseau peut provoquer une pollution sur 10 kilomètres. La gestion différenciée améliore notre santé et favorise le développement de la biodiversité en ville.

Des méthodes alternatives sont également privilégiées pour éviter la consommation de produits non respectueux de notre santé et de l’environnement par la ville :

  • le désherbage est effectué à la binette et au désherbeur thermique,
  • la mise en place de paillages (mulch) sur tous les massifs est réalisée pour limiter la pousse d’adventices, ou « mauvaises herbes ». Autres avantages : le paillage nourrit le sol, limite l’évapotranspiration et améliore sa structure grâce à une activité microbienne intense.

Aux abords des lacs et des espaces naturels, l’entretien est plus sauvage :

  • tonte haute et fauchage tardif, après nidification des oiseaux et montée à graines des herbes favorisant la végétation naturelle et la diversité biologique,
  • utilisation des ressources issues des lieux comme au Parc sud classé en Espace Naturel Sensible,
  • branchages laissés sous l’eau pour favoriser la reproduction de poissons,
  • le choix de végétaux adaptés à leur environnement et en fonction de leur développement, donc pérennes et nécessitant peu d’arrosage et d’entretien (taille limitée).

Les services Propreté urbaine, Espaces verts, Voirie et Serres municipales en quelques chiffres :

Ces services gèrent environ 36 km de voirie, 100 hectares d’espaces verts et boisés, 1 300 arbres d’alignement répartis sur 30 résidences, 3 parcs et les abords routiers. Ces services gèrent environ 63 agents avec notamment 26 jardiniers et 22 agents de propreté.

La lutte biologique intégrée aux serres municipales

Afin d’éviter de traiter systématiquement les plantes avec des produits phytosanitaires (pesticides), la lutte biologique intégrée consiste à procéder à des « lâchers » réguliers de prédateurs en fonction de l’infestation du parasite. On soigne le mal par le mal en utilisant, pour chacun des insectes* indésirables, leurs prédateurs.

* le thrips, les acariens, l’aleurode, le puceron, les cochenilles.

La protection biologique intégrée permet de lutter contre les insectes ravageurs au sein même des parcs de la ville :

  • Des pièges à phéromones sur les marronniers pour lutter contre leur principal insecte ravageur, la mineuse.
  • Des nématodes spécifiques se nourrissant de limaces (les oiseaux qui mangeaient des limaces empoisonnées devenaient stériles). Ils sont aussi utilisés dans la lutte contre les Othiorynques (au stade larvaire) dont les insectes adultes grignotent les feuilles en faisant des trous comme un poinçon.

Récupération des eaux pluviales et gestion raisonnée des plantations

Afin de réduire la consommation d’eau, les serres municipales de la ville utilisent des plantes peu gourmandes en eau et résistantes à la sécheresse pour le fleurissement des espaces verts de la ville. Une cuve de 15 m2 permet la récupération des eaux pluviales pour l’arrosage en serres. La ville étudie également la généralisation de récupérateurs d'eaux de pluie.
L’arrosage est programmé la nuit pour limiter l’évaporation des 500 m2 de massifs fleuris.

Un cadre de vie valorisé

Pour valoriser la biodiversité en ville de nombreuses actions très diverses sont mises en place :

  • L’ensemble des arbres les plus remarquables des Ulis ont été recensés et disposent de panneaux informatifs.
  • Des nichoirs à mésanges ont été installés dans les arbres du Parc Urbain et du Parc Paul Loridant, en partenariat avec la Ligue de Protection des Oiseaux.
  • Des nichoirs à chauve-souris ont été installés.
  • Des espaces de prairie fleurie ont été semés.

Situées au Parc Paul Loridant et caractérisées par des végétations hautes et colorées, les prairies fleuries couvrent une surface totale de 7 500 m2 et créent des abris idéaux pour les oiseaux et les animaux. Constituées de fleurs vivaces variées et de fleurs des champs, elles nécessitent beaucoup moins d'entretien que les pelouses traditionnelles. Moins gourmandes en eau et en entretien, elles permettent de ne pas utiliser de produits phytosanitaires (ni engrais, ni herbicide).

Un seul fauchage par an est nécessaire à la fin du printemps, ou à l’automne, après que les graines aient mûri et soient tombées sur le sol, se semant ainsi naturellement pour l’année suivante.

L'autre atout de la prairie fleurie : son adaptabilité à toutes les contraintes des sols. Elle peut s'étendre sur un fossé, des rives humides, un talus sec, une terre de remblais... Ainsi, elle favorise la diversité animale en hébergeant des hérissons, des insectes pollinisateurs tels que les abeilles ou les bourdons.

Des hôtels à insectes

Ces installations extérieures sont destinées à accueillir une large diversité d’insectes tout au long de l’année. Ces hôtels à insectes ont été créés en partenariat avec les menuisiers de la ville. Les deux installations permettent d’offrir un refuge aux insectes et autres pollinisateurs.

Situés dans le jardin pédagogique des serres municipales et au Parc Paul Loridant, ces hôtels permettront d’organiser des animations pédagogiques pour sensibiliser le public (scolaire et extrascolaire) à la biodiversité en ville.  

Cette action innovante a été retenue et labellisée par le Conseil départemental de l’Essonne pour l’édition de son "Agenda 21".

Un jardin pédagogique aux Serres

Ce jardin est aussi une zone de refuge pour les insectes pollinisateurs et auxiliaires.

Ce jardin d’une superficie de 1 300 m2 à été créé sur le terrain extérieur des Serres Municipales. Il comprend deux espaces : "Jardin de vivaces" et un "Potager décoratif ".

L’objectif est de sensibiliser le public Ulissien et les enfants des écoles de la ville au jardinage bio et à la biodiversité. L’esprit de ce jardin est basé sur l’échange et la transmission du métier de jardinier. Au potager, on pourra comprendre pourquoi l’association de plantes et la rotation de cultures sont essentielles à une bonne récolte. Mais aussi découvrir des nouveaux légumes, aromatiques et échanger des pratiques de jardinage.

Au jardin de vivaces, on pourra expliquer l’objectif du fleurissement sur 4 saisons et pourquoi celui-ci s’inscrit dans une démarche de développement durable. Ce jardin permet de porter un nouveau regard sur l’utilisation de plantes vivaces et graminées et d’exercer son œil sur de nouvelles associations de plantes qui par leurs graphismes et leurs couleurs nous offrent un véritable spectacle.

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